Etude de faisabilité

Depuis le 1er janvier 2008 pour les projets de bâtiments de plus de 1000 m² et à compter du 1er janvier 2014 pour les projets de 50 à 1000 , le maître d’ouvrage d’une opération de construction doit réaliser, avant le dépôt du permis de construire, une étude de faisabilité technique et économique des diverses solutions d’approvisionnement en énergie de la construction (art L.111-9 du code de la construction et de l’habitation).

 

 

Cette mesure est destinée à favoriser les recours aux énergies renouvelables et aux systèmes les plus performants. Le maître d’ouvrage a la liberté de choisir la ou les sources d’énergie de la construction, guidé par les conclusions de cette étude qui visent notamment à raisonner selon des indicateurs énergétiques, environnementaux et économiques.

Cadre réglementaire

Les modalités d’application de ces études de faisabilité sont définies par les décrets et arrêtés suivants :

Évolutions réglementaires applicables au 1er janvier 2014

Diminution de la surface de bâtiment considérée

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Une évolution significative de cette obligation intervient pour les projets dont le permis de construire sera déposé après le 1er janvier 2014 : la surface des constructions concernées passe en effet de 1000 m² à 50 m².

Méthode pour étudier les solutions énergétiques

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Pour les bâtiments de plus de 1000 m², les 9 variantes indiquées dans l’arrêté (systèmes solaires thermiques ; systèmes solaires photovoltaïques ; systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; systèmes éoliens ; raccordement à un réseau de chauffage ou de refroidissement collectif ; pompes à chaleur géothermiques ; autres types de pompes à chaleur ; chaudières à condensation ; systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité) doivent être comparées à une solution de référence. En revanche pour les projets de 50 à 1000 m², seules 4 solutions alternatives à la solution pressentie sont à étudier obligatoirement, dont au moins 3 figurant dans la liste définie par l’arrêté.

De nouvelles exceptions

Il y a des exceptions à cette obligation, en plus des exceptions qui existaient déjà (lieux de culte, constructions provisoires, etc.) :